lundi 5 janvier 2015

Premières bottes de pailles dans les murs !

Depuis début Novembre, nous posons les bottes de pailles.

Tous le monde dit que cette partie est longue est fastidieuse et au bout de compte, c'est bien le cas !


Nous avons coulé un mélange chaux/liège sur les 8 cm de hauteur de la lisse basse.

La chaux protégera la paille des éventuels fourmis ou autre insectes et le liège assurera une très bonne rupture de pont thermique.
 La pose de la première botte !

Il ne faut pas oublier le passage des gaines d'électricité...

Sur la photo, on voit les boîtiers qui seront encastrés dans le mur. Je ne vais pas reproduire par la suite ce montage car, il va y aura soit un bardage à l'extérieur. Et dans ce cas les prises devront être encastrées dans les planches du bardage. Ou alors un enduit (à l’intérieur), et il faut tenir compte de l'épaisseur final de cet enduit.

Je crée une réservation au moment du coulage pour me laisser la possibilité de faire ce que je veux par la suite.

La pose des bottes de pailles demande parfois de les ''persuader'' un peu...
Ma première bétonnière ridiculement petite face au volume de mortier GREB à réaliser.
J'ai par la suite investit dans un plus gros modèle de 350L électrique 220V, me permettant de préparer l'équivalent de trois petite.










Pose des premières planches de coffrages.

J'ai choisi la formule originale du mortier qui est:
  • 1 volume de chaux aérien CL90
  • 1 volume de ciment
  • 4 volumes de sciure
  • 3 volumes de sable 0-4

Et le décoffrage du premier rang...

Facile !

En fait, cela n'a pas été toujours comme ça.
Il faut bien soigner la préparation et ne laisser aucune sur-épaisseur de paille sinon les plaques qui servent à bourrer le mortier viennent butter contre et on se retrouve alors avec des manques.

Et plus on monte, plus c'est compliqué et long...














Sans compter qu'il faut recouper les bottes, en particulier au niveau des ouvertures.


















Il nous a fallut faire rapidement des voyages supplémentaires pour nous approvisionner.

C'est très fatiguant de bouger la paille...










Mais c'est en même temps très amusant

On consomme également beaucoup de sciure que nous sommes allé cherché à plusieurs reprises gratuitement à la scierie qui nous a fournie le bois d'ossature.











Voilà où nous en sommes de notre progression:











































Deux mois ou j'ai travaillé essentiellement seul pour 1/3 des murs à réaliser.
C'est pas un très jolie score, mais la motivation est toujours là.

















Nous pouvons maintenant stocker la paille à l’intérieur se qui est totalement indispensable !


Vues les pluies diluviennes que nous avons eu sur la région !


Le froid à fait sa rentré tardivement et m'a permis de couler le mortier jusqu'à la semaine de Noël.

Il me faut maintenant passer à autre chose, et il y a de quoi faire sur le terrain !